À nos amours. À celles et ceux qui cherchent et recherchent la confiance. Parlons d’amours.

Psychologiquement, ce que l’on appelle habituellement amour, est basé sur les capacités empathiques de chaque personne. Ces capacités empathiques sont fondamentales pour vivre en communauté. Cependant, au nom de l’amour, beaucoup de comportements sont permis et excusés, même si la santé psychique est en péril.

Tomber amoureuSEx.. quand nos sens croient avoir rencontré leur terrain de jeu. La disponibilité sexuelle se met en fonctionnement. Les hormones prennent le pouvoir et la motivation est boustée. C’est donc un état de conscience alterné, l’amour. Nous sommes dopéEs, pour pouvoir nous reproduire, et faire perdurer l’espèce. L’orgasme, alors vu comme une récompense suprême de l’accouplement.

Certaines cultures humaines ont associé ce processus psychique et physiologique à du romantisme. Beaucoup croient en ce modèle romantique, dont la logique se base sur l’état d’insécurité et les peurs enfantines de l’être humain:la solitude, la vide existentiel. Ce modèle stimule et éternise l’immaturité affective des personnes.

L’exclusivité sexuelle, la fidélité, le concept d’âme soeur, le déploiement de dispositifs de contrôles mutuels, la jalousie et la persécution valorisés comme expression d’intérêt amoureux.. La dépendance émotionnelle disproportionnée..Le modèle romantique est cohérent dans notre société, qui cache ses peurs dans un pseudo confort intime. La société, qui conserve ce qui est donné, qui possède, est soutenue par cet amour romantique.

Le désir n’arrive pas de manière hasardeuse, il nous a été appris inconsciemment (ou pas), que l’on imite ou que l’on réagisse à l’encontre. Orienter nos désirs, c’est contrôler nos comportements. Le fonctionnement du monde politique, économique et religieux se nourrit du grand festin que nous fournissons, ayant intégré dans nos corps et nos têtes cet amour romantique.

Par respect envers nous-même et envers notre environnement,construisons l’amour, cette projection empathique, avec intelligence émotionnelle :il s’agit juste de comprendre que ce ressenti est un jeu qui a une fin. L’idéalisation est éphémère, c’est pourquoi nous sommes des être curieuxSES.

L’amour nous donne de l’estime, du calme, de la confiance. Sa pratique intelligente, détruisant le festin que nous fournissons au fonctionnement de la société actuelle, libère de tous ces possibles manques. Contre la peur, osons la curiosité envers l’autre.

Pour ne pas laisser ces pensées théoriques, je vous invite à rencontrer, ici et là dans vos vies, vos amours, à pratiquer la sensualité en groupes. Construisons des jeux affectifs équilibrés, basés sur le respect, la générosité.

Pour rencontrer des personnes avec qui parler des possibles multiples relations affectives, amicales, amoureuses, sexuelles.. sans secret ni mensonge, des cafés poly se tiennent chaque premier mercredi du mois, à la maison arc en ciel, ou rainbowhouse, rue du marché aux charbons, 42, bxl. Dès 19h, pour partager sa popotte.cafés poly

Ecoutons-nous.

L’amour, c’est tout : ne l’emprisonnons pas.

Libre circulation de l’amour.

Merci à tous ceux, toutes celles qui m’apprennent toujours plus à partager, ici et là, ces fluides universels si puissants, les amours, la confiance. Bien affectueusement.

Texte écrit par Papillon de nuit

2 Replies to “À nos amours. À celles et ceux qui cherchent et recherchent la confiance. Parlons d’amours.”

  1. Il y a d’autres textes sur le même thème sur ce site :

    Petite histoire de l’amour à plusieurs (De l’adultère au poly-amor)

    Et mon texte intitulé « on entend constamment parler d’amour »

    Ce texte ci reprend une partie des idées évoquées, malheureusement on utilise le terme « amour », concept flou s’il en est, au lieu d’utiliser des termes plus explicite, plus précis.

    « L’amour nous donne de l’estime, de la confiance »…

    Non, c’est le désir partagé qui en comblant nos besoins (d’ordre supérieur *1) nous procure ce ressenti.

    Et la pratique d’une sexualité naissante dans le cadre du début d’une relation provoque en nous la fabrication d’hormones, notamment l’endorphine (aux effets équivalents à la morphine), la dopamine, hormone du bien-être et de l’extase, très euphorisante, et l’ocytocine, hormone dite du lien.

    Il y en a d’autres qui renforcent l’action de ces 3 principales liées au phénomène d’attirance sexuelle partagée.

    « L’amour, c’est tout : ne l’emprisonnons pas. Libre circulation de l’amour.

    Merci à tous ceux, toutes celles qui m’apprennent toujours plus à partager, ici et là, ces fluides universels si puissants, les amours, la confiance. »

    Peut être veux-tu dire, sortons du mythe de la relation unique, exclusive et éternelle ?

    Pourquoi vivre nos relations en y mettant des frontières rigides et étanches.

    Donnons à nos relations des frontières ouvertes, perméables.

    Laborit disait que nous construisons nous-mêmes les cages dans lesquelles nous nous enfermons.

    Puis nous dépensons une énergie considérable à tenter de les détruire ou d’en sortir.

    Mais ne tombons pas dans l’excès inverse.

    Relations multiples n’est pas nécessairement synonyme de vie en communauté, de partouze, … et surtout d’obligation…

    Je ne peux plaire à toutes et bien des femmes ne me plaisent pas.

    Parlons de façon explicite :

    Qu’est-ce des fluides universels ?

    « Multiples relations affectives, amicales, amoureuses, sexuelles.. »

    Certains donnent justement comme définition de l’amour, une amitié non platonique.

    Or en cas de foudre… il y a une attirance sexuelle très forte immédiate (Partagée ou non)

    Pour parler de véritable amitié, combien de temps faut-il ?

    « Je vous invite à pratiquer la sensualité en groupes. Construisons des jeux affectifs équilibrés, basés sur le respect, la générosité. »

    Ces jeux de dynamique de groupe me paraissent très intéressant pour des personnes bloquées dans leur sensualité, leur sexualité.

    Les sectes archaïques, notamment judéo-chrétiennes, ont banni de notre vie, de nos comportements, les contacts physiques, le sens du toucher.

    Avec comme corolaire, l’absence d’éducation dans divers domaines, celui des caresses, des diverses manières de faire l’amour.

    Ce qui nous empêche de combler quelques-uns de nos besoins fondamentaux basés sur le contact physique.

    Mais ici encore… nous sommes attirés, poussés par notre inconscient, à toucher certains, certaines, par contre, nos sens, l’odorat, la vue, l’ouïe, le toucher… nous écartent d’autres.

    Questions de goûts.

    L’attirance physique vient principalement de deux éléments :

    D’ordre olfactif : phéromones et surtout odeurs en rapport avec notre système de défense immunitaire.

    Plus nos systèmes immunitaires sont différents et complémentaires, plus l’attirance est forte.

    D’ordre visuel, phénomène apparenté à l’imprégnation bien connue des oiseaux.

    L’imprégnation vient des premières attirances vers l’autre sexe vécues lors de la prime enfance.

    Une mémorisation partielle de silhouettes, de formes de visages, de sons, de mouvements sont à jamais gravés dans notre mémoire.

    Nos différentes expériences relationnelles viennent, par la suite, renforcer ces 2 éléments.

    (*1) Nous cherchons tous à satisfaire des besoins.

    (Voir les différentes théories des besoins, celle de Maslow par exemple)

    Ces besoins sont multiples.

    Besoins de reconnaissance par l’Autre, de contacts physiques, de tendresse, de sexe, de présence, de sécurité, de protection, d’échange…

  2. Je trouve ce texte assez juste. Les influences sur nos consciences sont décidemment bien nombreuses dans notre société “moderne”. Bien peu de personnes, malgré la sagesse de l’âge, arrivent à ce niveau d’analyse ou de recul par rapport à cette emprise de la société sur nos vies, nos idées et nos moeurs. On se réclame tous du romantisme mais on se laisse avoir par la manipulation ordinaire.

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