C’est l’émission radio des amours pluriels – Réalisée par Polyphil.
Diffusion mensuelle sur Radio Campus FM et sur ce site.
A l’ombre du jour, le micro entre les dents, le cœur nomade, je parcours les berges à la recherche des polyglottes de l’amour…
Sophie
Polyplaisir des Utopies accueille Sophie, une polyamoureuse qui a un beau parcourt de tolérance et de sensibilité.
A écouter sans modération cette belle émission déjà diffusée en mai sur les ondes de Radio Campus.
Ecouter l’émission en direct sur Radio Campus chaque deuxième mercredi du mois à 21H30, chaque quatrième jeudi du mois à 16h00.
Cette émission est sous licence créative commons 2.5.
Polyphil votre reporter disponible n’hésite pas, à prendre tous les risques pour vous inviter à toutes les tendresses auditives…, le temps d’une traversée, sur l’autre rive, celle des imaginaires collectifs, celle des « Polyplaisir des utopies ».
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Depuis Février 2010, vous pouvez écouter tout les mois “Polyplaisir des Utopies”, l’émission qui parle du polyamour, sur Radio Campus (92,1 Mhz à Bruxelles). Chaque deuxième mercredi du mois à 21h30, et en rediffusion chaque quatrième jeudi à 16h00.
Cette radio associative née en 1980 , est reconnue en tant que radio socio-culturelle et d’éducation permanente, elle est également la radio de la communauté de l’Université Libre de Bruxelles.
Ses valeurs partagées : une libre expression assumée et constructive, un attachement immodéré au tissu social bruxellois et un amour sans borne pour la diversité musicale et culturelle. 50 émissions sans pub, 150 animateurs, techniciens et collaborateurs.
Page de l’émission sur Radio Campus.[/parchemin]
Wahou Sophie ! Big up !!!
Ce n’est pas comme si j’ignorais ton charme néanmoins je suis totalement sous le charme de ta voix si chaleureuse et évocatrice mais aussi de tes formulations très poétiques et qui pour moi portent « juste » ; je me suis reconnue de nombreuses fois dans ta façon de voir et d’analyser les choses.
En particulier
-Je me suis rendue compte que j’ai aussi vécu le polyamour de nombreuses années avant de savoir que ça existait dans les livres.
– l’idée de grandir dans la difficulté de la jalousie, l’importance de combattre la tentation de la dépendance à l’autre, surtout à un homme quand on est une femme. Tout ceci lié à l’ambition qu’on a pour soi-même, pour la qualité de sa vie, de son rapport à soi-même et aux autres. Ce que tu articules à la fin avec arriver à aimer être seule, à profiter de sa propre compagnie.
– la présence importante de la séduction dans le rapport à l’autre et le besoin de se sentir vivante / vibrer, de partir à l’aventure. Je me suis aussi reconnue dans la catégorie (??) des « grandes amoureuses », de celles qui cherchent à aimer peut-être beaucoup (trop aux yeux de certainEs ?) tout en convoquant une certaine qualité de relation faite d’honnêteté sur soi, du respect de l’intégrité de l’autre (prendre l’autre comme il est, avec ce qui le compose) ce qui permet comme tu le dis, de définir ce qui fait mal et à le partager non pas pour ériger un traumatisme tabou devant quoi tout s’incline mais en profiter pour apprendre et continuer.
J’ai bien sûr adoré que tu préfères ne pas associer « part féminine » et capacité à parler de ses émotions mais tout simplement que tu dises qu’un homme peut accéder à l’émotionnel.
Merci aussi pour les informations sur l’expérience d’éducation collective et diversifiée des enfants.
Au final, j’ai trouvé très émouvant cet entretien à une et deux voix, mi-individuE mi-couple et serait-ce parce que l’interviewer était perdu dans les (jolis) yeux de l’interviewée, il n’y avait pas d’extraits musicaux insérés dans l’échange…
Chère Sophie,
Ton témoignage résonne beaucoup en moi, et pas uniquement parce que nous avons des configurations familiales similaires.
Votre complicité est belle à écouter 🙂
[ édité 14 Sep 2012 ]