Cette réflexion est très largement inspirée par : Jealousy and the Abyss by William Pennell Rock From the Journal of Humanistic Psychology, Vol. 23, No. 2, Spring 1983, 70-84.
Je clame haut et fort que le seul amour est l’amour libre, spontané et gratuit… on me répond que cet amour n’est possible que s’il s’inscrit dans la fidélité, sinon il génère davantage de souffrance que de bonheur. La jalousie et la culpabilité semblent alors être les principales souffrances symptomatiques de cet amour libre, spontané et gratuit… souffrance qui, malgré l’attrait du discours, viendrait rendre cet amour impossible et non « praticable ».
Les expériences et le vécu des uns et des autres semblent me donner tord… de façon écrasante. Dois-je me plier à cette « vérité » ? Baisser la tête et renoncer ? Avant de le faire je souhaiterai méditer sur ces deux symptômes qui me paraissent reliés l’un à l’autre. La jalousie est une douleur subie, une souffrance commise par l’autre. La culpabilité, elle, est une douleur générée par la souffrance commise et que l’on fait subir à l’autre.
Souffrance commise et souffrance subie… le Mal commis et le Mal subi… le premier doit être (auto) jugé et (auto) condamné, même avant d’être pardonné, le second doit être justifié, expliqué. Je crois que la culpabilité fait partie de la jalousie, je m’attaquerai donc principalement à la jalousie, surtout qu’elle est ressentie par la « victime » et c’est donc elle qu’il faudrait soulager en premier, non ?
…suite dans le document joint (14 pages)
P.-S. Copyright ©1983 by the Association for Humanistic Psychology. Reprinted by permission of the author at http://www.PlanetWaves.net … dont je propose ici une traduction très libre et mise en scène.