Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations

Livre de Raoul VANEIGEM – Edition Gallimard – 1967

Le projet de communication

La passion de l’amour offre le modèle le plus pur et le plus répandu de la communication authentique. En s’accentuant, la crise de la communication risque bien de la corrompre. La réification la menace. Il faut veiller à ce que la praxis amoureuse ne devienne une rencontre d’objets, il faut éviter que la séduction n’entre dans les conduits spectaculaires. Hors de la voie révolutionnaire, il n’y a pas d’amour heureux.

Egalement importante, les trois passions qui sous-tendent le triple projet de réalisation, de communication, de participation, ne sont cependant pas également réprimées. Alors que le jeu et la passion créatrice tombent sous le coup d’interdits et de falsification, l’amour, sans échapper à l’oppression, reste toutefois l’expérience la plus répandue et la plus accessible à tous. La plus démocratique, en somme.

La passion de l’amour porte en soi le modèle d’une communication parfaite : l’orgasme, l’accord des partenaires dans l’acmé. Elle est, dans l’obscutité de la survie quotidienne, la lueur intermittente du qualitatif. L’intensité vécue, la spécificité, l’exaltation des sens, la motilité des affects, le goût du changement et de la variété, tout prédispose la passion de l’amour à repassionner les déserts du Vieux Monde. D’une survie sans passion ne peut naître que la passion d’une vie une et multiple. Les gestes de l’amour résument et condensent le désir et la réalité d’une telle vie. L’univers que les vrais amants édifient de rêves et d’enlacements est un univers de transparence ; les amants veulent être partout chez eux.

Mieux que les autres passions, l’amour a su préserver sa dose de liberté. La création et le jeu ont toujours « bénéficié » d’une représentation officielle, d’une reconnaissance spectaculaire qui les aliénait, pour ainsi dire, à la source. L’amour ne s’est jamais départi d’une certaine clandestinité, baptisée intimité. Il s’est trouvé protégé par la notion de vie privée, expulsé du jour (réservé au travail et à la consommation) et refoulé dans les recoins de la nuit, dans les lumières tamisées. Ainsi a-t-il échappé en partie à la grande récupération des activités diurnes. On ne peut en dire autant du projet de communication. L’étincelle de la passion amoureuse disparaît sous les cendres de la fausse communication. En s’accentuant sous le poids du consommable, la falsification risque aujourd’hui d’atteindre les simples gestes de l’amour.

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Ceux qui parlent de communication quand il n’y a que des rapports de choses répandent le mensonge et le malentendu qui réifient davantage. Entente, compréhension, accord… Que signifient ces mots alors que je ne vois autour de moi qu’exploiteurs et exploités, dirigeants et exécutants, acteurs et spectateurs, tous gens manipulés comme une grenaille par les machines du pouvoir ?

Ce n’est pas que les choses n’expriment rien. Si quelqu’un prête à un objet sa propre subjectivité, l’objet devient humain. Mais dans un monde régi par l’appropriation privative, la seule fonction de l’objet, c’est de justifier le propriétaire. Si ma subjectivité s’empare de ce qui l’environne, si mon regard fait sien un paysage, ce ne peut être qu’idéalement, sans conséquence matérielles, ni juridiques. Dans la perspective du pouvoir, les êtres, les idées et les choses ne sont pas là pour mon agrément, mais pour servir un maître ; rien n’est réellement, tout est fonction d’un ordre d’appartenance.

Il n’y a pas de communication authentique dans un monde où les fétiches gouvernent la plupart des comportements. Entre les êtres et les choses, l’espace est contrôlé par les médiations aliénantes. A mesure que le pouvoir devient une fonction abstraite, la confusion et la multiplication de ses signes a besoin de scribes, sémanticiens et mythologues, qui s’en fassent les interprètes. Dressé à ne voir autour de lui que des objets, le propriétaire a besoin de serviteurs objectifs et objectivés. Les spécialistes de la communication organisent le mensonge au profit des gardiens de cadavres. seule la vérité subjective, armée par les conditions historiques, peut leur résister. C’est de l’expérience immédiate qu’il faut partir si l’on veut briser les pointes de pénétration les plus avancées des forces oppressives.

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La bourgeoisie n’a connu d’autre plaisir que celui de les dégrader tous. Il ne lui a pas suffi d’emprisonner la liberté d’aimer dans l’appropriation sordide d’un contrat de mariage, et de la sortir à heure fixe pour les besoins de l’adultère ; elle ne s’est pas contenté de la jalousie et du mensonge pour empoisonner la passion ; elle a réussi à désunir les amants dans l’enlacement de leurs gestes.

Le désespoir amoureux ne procède pas de ce que les amants ne peuvent s’obtenir, mais bien plutôt de ce que, mêlés dans l’étreinte, ils risquent de ne se rencontrer jamais ; de se saisir mutuellement comme objets. Déjà les conceptions hygiénistes de la social-démocratie suédoise ont popularisé cette caricature de la liberté d’aimer, l’amour manipulé comme un jeu de cartes.

L’écoeurement qui naît d’un monde dépossédé de son authenticité ranime le désir insatiable de contacts humains. Quel heureux hasard que l’amour ! Parfois il m’arrive de penser qu’il n’existe pas d’autre réalité immédiate, pas d’autre humanité tangible que la caresse d’une chair féminine, douceur de la peau, tiédeur du sexe. Qu’il n’existe rien d’autre, mais ce rien s’ouvre sur une totalité qu’une vie éternelle ne tarirait pas.

Puis il arrive, au plus intime de la passion, que la masse inerte des objets exerce une attraction occulte. La passivité d’un partenaire dénoue soudain les liens qui se tressaient, le dialogue s’interrompt sans avoir vraiment commencé. La dialectique de l’amour se fige, il n’y a plus côte à côte que des gisants. Il n’y a plus que des rapports d’objets.

Bien que l’amour naisse toujours de et dans la subjectivité – une fille est belle parce qu’elle me plaît – mon désir ne peut s’empêcher d’objectiver ce qu’il convoite. Le désir objective toujours la personne aimée. Or si je laisse mon désir transformer l’être aimé en objet, ne suis-je pas condamné à me heurter à cet objet et, l’habitude aidant, à me détacher de lui ?

Qu’est-ce qui assure la parfaite communication amoureuse ? L’union des contraires : – plus je me détache de l’objet de mon désir, et plus je donne de force objective à mon désir, plus je suis un désir insouciant de son objet ; – plus je me détache de mon désir en tant qu’objet, et plus je donne de force objective à l’objet de mon désir, plus mon désir tire sa justification de l’être aimé.

Sur le plan social, ce jeu d’attitudes pourrait se traduire par le changement de partenaires et l’attachement simultané à un partenaire pivotal. Et toutes ces rencontres impliqueraient ce dialogue, qui n’est qu’un seul propros ressenti en commun et à la réalisation duquel je n’ai jamais cessé d’aspirer : « Je sais que tu m’aimes pas, car tu n’aimes personne hormis de toi-même. Je suis comme toi. Aime-moi ! »

Il n’y a pas d’amour possible hors de la subjectivité radicale. Il faut en finir avec l’amour chrétien, l’amour sacrifice, l’amour militant. A travers les autres n’aimer que soi, être aimé des autres à travers l’amour qu’ils se doivent. C’est ce qu’enseigne la passion de l’amour, c’est ce que commandent les conditions de la communication authentique.

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Et l’amour est aussi une aventure, une approche à travers l’inauthentique. Aborder une femme par le biais du spectaculaire, c’est se condamner dès l’abord à des rapports d’objets. C’est en quoi le play-boy est un spécialiste. Le véritable choix se pose entre la séduction spectaculaire – le baratin – et la séduction du qualitatif – l’être séduisant parce qu’il ne se soucie pas de séduire.

Sade analyse deux comportements possibles : les libertins des Cent vingt journées de Sodome ne jouissent réellement qu’en mettant à mort, dans d’affreuses tortures, l’objet de leur séduction (et quel hommage plus agréable à un objet que de le faire souffrir ?). Les libertins de la Philosophie dans le boudoir, aimables et enjoués, se font une fête d’accroître à l’extrême leurs jouissances mutuelles. Les premiers sont les maîtres anciens, vibrants de haine et de révolte ; les seconds, les maîtres sans esclaves ne découvrant l’un dans l’autre que l’écho de leurs propres plaisirs.

Aujourd’hui, le véritable séducteur est le sadique, celui qui ne pardonne pas à l’être désiré d’être un objet. Au contraire, l’homme séduisant contient en lui la plénitude du désir, il rejette le rôle et sa séduction naît de ce refus. C’est Dolmancé, c’est Eugénie, c’est Madame de Saint-Ange. Pour l’être désiré, toutefois cette plénitude n’existe que s’il peut reconnaître en celui qui l’incarne sa propre volonté de vivre. La vraie séduction n’a pour séduire que sa vérité. Ne mérite pas d’être séduit qui veut. C’est en ce sens que parlent les Béguines de Schweidnitz et leurs compagnons (XIII° siècle) quand ils affirment que toute résistance à des avances sexuelles est la marque d’un esprit grossier. Les Frères du Libre Esprit expriment la même idée : « Tout homme qui connaît le Dieu qui l’habite porte en lui son propre ciel. En revanche, l’ignorance de sa propre divinité constitue un péché mortel en vérité. Telle est la signification de l’enfer que l’on transporte également avec soi dans la vie d’ici-bas. »

L’enfer est le vide laissé par la séparation, l’angoisse des amants d’être côte à côte sans être ensemble. La non-communication est toujours un peu comparable à l’échec d’un mouvement révolutionnaire. La volonté de mort s’installe où la volonté de vivre échoue.

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Il faut débarasser l’amour de ses mythes, de ses images, de ses catégories spectaculaires ; renforcer son authenticité, le rendre à sa spontanéité. Il n’y a pas d’autre façon de lutter contre sa récupération dans le spectacle et contre son objectivation. L’amour ne supporte ni l’isolement ni le morcellement, il déborde sur la volonté de transformer l’ensemble des conduites humaines, sur la nécessité de construire une société où les amants se sentent partout en liberté.

La naissance et le dissolution du moment de l’amour sont liés à la dialectique du souvenir et du désir. In status nascendi, le désir et l’évocation des premiers désirs comblés (la non-résistance aux approches) se renforcent mutuellement. Dans le moment proprement dit, souvenir et désir coïncident. Le moment de l’amour est un espace-temps de vécu authentique, un présent où se condensent le souvenir du passé et l’arc du désir tendu vers l’avenir. Dans la phase de rupture, le souvenir prolonge le moment passionnant mais le désir décroît peu à peu. Le présent se décompose, le souvenir se tournant nostalgiquement vers le bonheur passé tandis que le désir appréhende le malaise à venir. Dans la dissolution, la séparation est effective. Le souvenir porte l’échec du passé récent et achève d’affaiblir le désir.

Dans le dialogue comme dans l’amour, dans la passion d’aimer comme dans le projet de communication, le problème consiste à éviter la phase de rupture. A cette fin, on peut envisager : – d’étendre le moment de l’amour à tous ses prolongements, autrement dit de ne pas le dissocier ni des autres passions ni des autres projets, et de l’élever de l’état de moment à une véritable construction de situation ; – de favoriser les expériences collectives de réalisation individuelle, et de multiplier ainsi les rencontres amoureuses en réunissant une grande variété de partenaires valables ; – de maintenir en permanence le principe du plaisir, qui garde aux projets de réalisation, de communication et de participation leur caractère passionnant. Le plaisir est le principe d’unification. L’amour est la passion d’unité dans un moment commun ; l’amitié, la passion d’unité dans un projet commun.

L’érotique ou dialectique du plaisir

Il n’y a pas de plaisir qui ne soit à la recherche de sa cohérence. Son interruption, son non-assouvissement provoquent un trouble semblable à la stase dont parle Reich. Les mécanismes oppressifs du pouvoir entretiennent une crise permanente dans le comportement des hommes. Le plaisir et l’angoisse née de son absence ont donc essentiellement une fonction sociale. L’érotique est le mouvement des passions devenant unitaires, un jeu sur l’unité et le multiple, sans lequel il n’y a pas de cohérence révolutionnaire (« l’ennui est toujours contre révolutionnaire » – I. S., n° 3).

Wilelm Reich attribue la plupart des dérèglements comportementaux aux troubles de l’orgasme, à ce qu’il appelle l’« impuissance orgastique ». Selon lui, l’angoisse naît d’un orgasme incomplet, d’une décharge où n’aurait pas été liquidé totalement l’ensemble des excitations, caresses, jeux érotiques… qui ont préparé et rendu possible l’union sexuelle. La théorie reichienne considère que l’énergie accumulée et non dépensée devient flottante, et se change en pulsion d’angoisse. L’angoisse du plaisir inassouvi entrave les déclenchements orgastiques futurs.

Or le problème des tensions et de leur liquidation ne se pose pas seulement sur le plan de la sexualité. Il caractérise tous les rapports humains. Bien que Reich l’ait pressenti, il ne montre pas assez que la crise sociale actuelle est aussi une crise de type orgastique. Si « la source d’énergie de la névrose se trouve dans la marge qui sépare l’accumulation et la décharge de l’énergie sexuelle », il me semble que la source d’énergie de nos névroses se trouve aussi dans la marge qui sépare l’accumulation et la décharge de l’énergie mise en oeuvre dans les rapports humains. La jouissance totale est encore possible dans le moment de l’amour, mais sitôt que l’on s’efforce de prolonger ce moment, de lui donner une extension sociale, on n’échappe pas à ce que Reich appelle la « stase ». Le monde du déficitaire et de l’inaccompli est le monde de la crise permanente. Que serait donc une société sans névrose ? Une fête permanente. Il n’y a pas d’autre guide que le plaisir.

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« Tout est femme dans ce que l’on aime, dit La Mettrie, l’empire de l’amour ne reconnaît d’autres bornes que celles du plaisir. » Mais le plaisir lui-même ne veut pas reconnaître de bornes. Le plaisir qui ne s’accroît pas disparaît. Le répétitif le tue, il ne s’accomode pas du parcellaire. Le principe du plaisir est inséparable de la totalité.

L’érotique est le plaisir qui cherche sa cohérence. Il est le mouvement des passions devenant communicantes, inséparables, unitaires. Il s’agit de recréer dans la vie sociale les conditions qui sont celles de la jouissance parfaite dans le moment de l’amour. Des conditions qui permettent le jeu sur l’unité et le multiple, c’est-à-dire la libre participation à l’accomplissement de la transparence.

Freud définit le but d’Eros : l’unification ou la recherche de l’union. Mais quand il prétend que la peur d’être séparé et expulsé du groupe provient de l’angoisse de castration, sa proposition doit être renversée. C’est l’angoisse de castration qui provient de la peur d’être exclu, non l’inverse. Cette angoisse s’accentue à mesure que s’accentue l’isolement des individus dans l’illusion communautaire.

Tout en recherchant l’unification, Eros est essentiellement narcissique, amoureux de soi. Il désire un univers à aimer comme il s’aime lui-même. Norman Brown relève la contradiction dans Eros et Thanatos. Comment, se demande-t-il, une orientation narcissique pourrait-elle conduire à l’union avec les êtres dans le monde ? Il répond : « L’antinomie abstraite du Moi et de l’Autre dans l’amour peut être vaincue si nous revenons à la réalité concrète du plaisir et à la définition essentielle de la sexualité comme étant l’activité agréable du corps, et si nous considérons l’amour commme le rapport entre le Moi et les sources du plaisir. » Encore faut-il préciser : la source du plaisir est moins dans le corps que dans une possibilité d’expansion dans le monde. La réalité concrète du plaisir tient à la liberté de s’unir à tous les êtres qui permettent de s’unir à soi-même. La réalisation du plaisir passe par le plaisir de la réalisation, le plaisir de la communication par la communication du plaisir, la participation au plaisir par le plaisir de la participation. C’est en cela que le narcissisme tourné vers l’extérieur, dont parle Brown, implique un bouleversement total des structures sociales.

Plus le plaisir gagne en intensité, plus il revendique la totalité du monde. C’est pourquoi il me plaît de saluer comme un slogan révolutionnaire l’exhortation de Breton : « Amants, faites-vous de plus en plus jouir ! »

La civilisation occidentale est une civilisation du travail et, comme dit Diogène : « L’amour est l’occupation des paresseux. » Avec la disparition graduelle du travail forcé, l’amour est appelé à reconquérir le terrain perdu. Et cela ne va pas sans danger pour toutes les formes d’autorité. Parce que l’érotique est unitaire, il est aussi la liberté du multiple. Il n’y a pas de meilleure propagande pour la liberté que la liberté sereine de jouir. C’est pourquoi le plaisir est la plupart du temps confiné dans la clandestinité, l’amour dans une chambre, la créativité sous l’escalier de la culture, l’alcool et la drogue à l’ombre des lois…

La morale de la survie a condamné la diversité des plaisirs comme elle condamne la multiplicité unitaire au profit du répétitif. Si le plaisir-angoisse se satisfait du répétitif, le vrai plaisir s’accommode seulement de la diversité dans l’unité. Le modèle le plus simple de l’érotique est sans doute le couple pivotal. Les deux partenaires vivent leurs expériences dans un transparence et une liberté aussi complète que possible. Cette complicité rayonnante a le charme de relations incestueuses. La multiplicité des expériences vécues en commun fonde entre les partenaires un lien de frère et soeur. Les grandes amours ont toujours quelque chose d’incestueux ; de là à déduire que les amours entre frères et soeurs partent privilégiés, et devraient être favorisés, il n’y a qu’un pas qu’il serait bon de franchir en bousculant une fois pour toutes un des plus vieux et des plus ridicules tabous. On pourrait parler de sororisation. Une épouse-soeur dont les amies soient mes épouses et mes soeurs.

Dans l’érotique, il n’y a d’autre perversion que la négation du plaisir, que sa falsification dans le plaisir-angoisse. Qu’importe la source pourvu que l’eau s’écoule. Les Chinois disent : immobiles l’un dans l’autre, le plaisir nous emporte.

Enfin la recherche du plaisir est la meilleure garantie du ludique. Elle sauvegarde la participation authentique, elle la protège contre le sacrifice, la contrainte, le mensonge. Les différents degrés d’intensité du plaisir marquent l’emprise de la subjectivité sur le monde. Ainsi, le caprice est le jeu du désir naissant ; le désir, le jeu de passion naissante. Et le jeu de la passion trouve sa cohérence dans la poésie révolutionnaire.

Est-ce à dire que la recherche du plaisir exclut le déplaisir ? Il s’agit plutôt de la réinventer. Le plaisir-angoisse n’est ni un plaisir, ni un déplaisir, mais une façon de se gatter qui irrite davantage. Qu’est-ce alors que le déplaisir authentique ? Un raté dans le jeu du désir ou de la passion ; un déplaisir positif, tendu d’autant plus passionément vesr un autre plaisir à construire.

Raoul Vaneigem, né à Lessines (Hainaut, Belgique) le 21 mars 1934, est un écrivain, révolutionnaire et médiéviste belge.

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